Barcelona... en bicyclette

 Bonjour,

 

Chronique bicyclette aujourd'hui. D'abord un mot pour vous dire que la bicyclette d'hiver, "y'a rien là" finalement,... à Barcelone. Il ne faut quand même pas se laisser impressionner par les chiffres. Il fait 2 degrés Celsius le matin (exceptionnellement froid selon les Barcelonais), mais 2 degrés, au soleil, on a l'impression d'être à Montréal par une belle journée de printemps! 

J'ai la chance d'être à côté d'une piste cyclable qui me mène jusqu'à l'Université. Ça me prend environ 20 minutes. Deux trucs intéressants: D'une part, ce que je vois en chemin, d'autre part, la piste elle-même qui fait réfléchir sur les décisions qui se prennent à Montréal.

D'abord, la piste. La première partie est sur rue, soit le Passeig de San Juan. C'est une rue très large avec un parc dans le milieu. Devant moi, en descendant vers l'Université, les trois énormes arbres et le monument de l'intersection de l'avinguda Diagonal.

Vous voyez que la piste est délimitée par des bornes à angle, en caoutchouc. Intérêt évident: Vous ne risquez pas de vous casser la gueule en vous accrochant dans les bornes de pistes comme celles que l'on a sur certaines pistes à Montréal ET les cyclistes qui veulent vous dépasser peuvent le faire facilement. Évidemment, à Montréal, il faudrait les enlever l'hiver peut-être mais c'est un autre débat.


Au coin de la rue, une superbe église (il y en a beaucoup!). Cette intersection est la seule qui est un peu dangereuse parce qu'il y a des travaux et on doit aller sur la rue.

 


Après l'avinguda Diagonal, on est sur une piste cyclable centrale. Notez bien qu'encore là, il n'y a pas de borne de trottoir des deux côtés de la piste. C'est un dégradé en gazon. C'est plus confortable et probablement moins dangereux si on s'écarte de la piste et... ça permet de dépasser si nécessaire. 

Deuxième étape: La place Tetouan, où il y a un monument qu'il faut contourner. La piste demeure de même type, agréable et sécuritaire.



Troisième étape, l'Arc de Triomf, à travers lequel on passe pour se rendre jusqu'au parc Ciatudella, que je dois contourner pour aller à l'université, juste à côté. La piste change d'allure. Elle est à deux voies sur le côté du parc central.


Toujours l'Arc de Triomf mais au retour. On voit la montagne au loin.


Ce qui m'amène à quelques réflexions. J'aime  bien le REV (Réseau express Vélo) à Montréal mais je constate qu'ici, je ne vois pas de ces cyclistes qui prennent la piste cyclable pour une piste de course. Ceci dit, j'ai presque abandonné la bicyclette à Montréal. Peut-être que ça s'est amélioré. Mais je ne compte plus les personnes autour de moi qui m'ont dit avoir abandonné la bicyclette parce qu'ils ou elles -- surtout elles -- avaient peur. En tout cas, j'ai vraiment retrouvé le plaisir d'aller au bureau en bicyclette!

Peut-être que le REV n'est pas une aussi bonne idée qu'on pense. Peut-être que ça attire les gens qui veulent faire de la vitesse, comme les autoroutes attirent les automobilistes adeptes de vitesse. En plus, comme il y a de toutes façons des lumières à tous les coins de rue, peut-on vraiment faire de la vitesse? Peut-être que, comme pour les autos, les voies plus étroites ralentissent le trafic!

Réflexion no. 2: Plutôt que d'isoler les cyclistes de la voie des autos, il serait peut-être mieux de les intégrer et de les rendre visibles. Je pense que c'est un peu la philosophie ici. On n'a pas le choix de tenir compte des cyclistes. Il y a aussi vraiment beaucoup de "patinets", les trottinettes, électriques pour la plupart. Et personne ne s'énerve. Ceci dit, il y a clairement moins d'autos et un transport en commun plus fréquent et efficace.

Sur ces réflexions, je signe avec mon "accoutrement" de cycliste d'hiver .... Et toutes mes excuses. Je sais qu'à Montréal, on passe de tempête de neige en température glaciale. Je pense à vous...:)



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